La fiscalité française pour le particulier est constituée principalement de l'impôt sur les revenus. Le barème de cet impôt est composé de différents palliers proportionnels aux revenus et au quotient familial. Bien que la moitié de de la population française ne soit pas imposable, ceux qui le sont se retrouvent rapidement dans des tranches marginales d'imposition élevées. Afin de réduire ou de limiter cet impôt, l'Etat met à notre disposition des investissements qu'il veut favoriser, en leur attachant un avantage fiscal selon trois méthodes: 1. La création de charges ou déficits imputables au revenu global ou catégoriel (réduction de l'assiette imposable) Nous trouverons dans cette catégorie les
investissements immobiliers de type "loi Robien", "Borlo" ou "Loueur en
meublé professionnel" (LMP), qui par les déficits créés vont permettre
de réduire le montant des revenus imposables.
2. La non imposition des revenus issus de certains investissements L'investissement dans l'immobilier locatif est un placement intéressant, mais qui voit sa rentabilité nette emputée de tous les impôts qui y sont rattachés. Cependant, dans le cadre du statut du "Loueur en meublé non professionnel", il y a possibilité de déduire de nombreuses charges sur les revenus issus de ces locations et de pratiquer les amortissements. Selon le cas, ces investissements peuvent se retouver exonérer d'impôt sur les revenus pour des durées souvent supérieures à 20 ans. Les
Fonds
Communs de Placement dans l'Innovation (FCPI) et les Fonds
d'Investissement de Proximité (FIP) vous permettent
d’investir dans
des sociétés non cotées,
sélectionnées par des gérants. Pour encourager ces
investissements et promouvoir le développement de ces
sociétés, les
dispositions fiscales des FCPI et FIP vous accordent une
réduction d’impôt s’élevant
à 25 % de vos versements dans une limite
de 12 000 € pour un célibataire et de 24 000 € pour un couple marié.
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